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Viager immobilier : tout comprendre sur ce mode de vente

Le viager immobilier est un investissement très intéressant. Il présente de nombreuses spécificités, et ses avantages sont multiples. Dans cet article, découvrez tout ce que vous devez savoir à propos du viager : son fonctionnement précis, les différents termes à connaître et les formes de contrat.

Les différents termes à connaître au sujet du viager

 

Mode de vente à part entière, le viager immobilier implique de nombreux termes spécifiques. Aussi, il est important de connaître le lexique avant de se lancer dans un tel investissement. On peut notamment citer :

  • Les rentes viagères : ce sont les sommes que l’acheteur s’engage à payer régulièrement au vendeur, jusqu’au décès de celui-ci
  • Le bouquet : c’est la somme – souvent conséquente – que l’acheteur paie au vendeur dès la signature du contrat
  • Le DUH (Droit d’Usage et d’Habitation) : cette clause permet au vendeur de continuer à vivre chez lui durant le contrat de viager, mais pas de louer son bien à un tiers
  • Le crédirentier : ce terme désigne le vendeur, puisqu’il reçoit les rentes
  • Le débirentier : ce terme désigne l’acquéreur, puisqu’il paie les rentes

 

Libre, occupé, sans rente : les différents types de viagers

 

Il existe plusieurs types de viagers, chacun présentant des spécificités pour le vendeur et l’acheteur :

  • Le viager occupé, qui implique que le vendeur continuera à vivre chez lui jusqu’à la fin de sa vie, sauf en cas de libération anticipée
  • Le viager libre, qui implique que l’acquéreur pourra occuper – ou louer – le bien comme bon lui semble
  • Le viager sans rente, un contrat très spécifique qui implique que l’acheteur paiera un bouquet au vendeur, mais pas de rentes viagères

Vous souhaitez en savoir davantage sur les différents types de vente viagère ? Rendez-vous sur le site officiel de Viager Consulting : https://viagercg.com/vendre-en-viager/

 

Le principe d’aléa du viager immobilier : ce qu’il faut savoir

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Source : Pixabay

Le viager immobilier se caractérise par le principe d’aléa : bien évidemment, le décès est une chose imprévisible, mais le prix final de la vente viagère est intimement lié à la durée de vie de l’acquéreur. Par conséquent, au moment de signer le contrat, ni le vendeur ni l’acheteur ne connaissent le montant définitif de la vente.

Pourtant, il va de soi que le prix est une composante essentielle lors d’une vente. C’est pourquoi on considère souvent le viager comme un contrat de rentes, et non comme une vente à proprement parler. L’acquéreur devient propriétaire en échange de son engagement à payer les rentes viagères jusqu’à la fin.